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La Vie Parisienne -c- Nelly Blaya14.jpg

Co-metteurs en scène et adaptation du livret Benjamin Moreau | OlivierDesbordes
Direction Musicale / Piano Gaspard Brécourt
Chorégraphie Fanny Aguado
Décors et costumes David Belugou
Orchestration & trombone François Michels
Lumière Patrice Gouron

Mardi 23 juillet | 21h00
Jeudi 25 juillet | 21h00

Espace culturel Roger Hanin, Soustons

Avec :

Morgane Bertrand (Gabrielle, La gantière), Nathalie Schaaff (Mettella), Anandha Seethanen (La baronne de Gondremarck), Lucile
Verbizier (Pauline), 
Flore Boixel (Léonie, la speakerine), Christophe Lacassagne (Le baron de Gondremarck), Thierry Jennaud (Le Brésilien), 

Grégory Juppin (Bobinet), Alfred Bironien (Raoul de Gardefeu), Lionel Muzin (Frick le bottier), Clément Chébli (Le cameraman)
Orchestre : Caroline Florenville (violon), Francis Prost (clarinette), Marie Bedat (trompette), François Michels (trombone), Olivier Pham Van Tham (batterie)


Production Opéra Éclaté / Coproduction : Centre lyrique Clermont-Auvergne

Créée en 1866 la Vie Parisienne a été composée pour une troupe de théâtre. La musique a été conçue pour des comédiens-chanteurs du Palais Royal. On ne s’étonnera pas qu’un siècle plus tard la troupe de Jean-Louis Barrault s’accapare cette vie parisienne interprétée par les comédiens les plus fantaisistes de l’époque.
Notre propos est de transposer cette vie parisienne un siècle plus tard, et de l’adapter tant dans ses dialogues, dans son visuel que dans le style de l’orchestration, aux années 1966. Même contexte économique, même plaisir de vivre en période d’insouciance … la satire reste la même, c’est le propre des chefs-d’oeuvre.
7 musiciens dans une nouvelle orchestration que ne renieraient pas les orchestres qui accompagnaient les émissions de variétés du Sacha Show et des Numéro 1, des chorégraphies d’époque ! Cette version de la vie parisienne n’aura rien à envier à ces plateaux télé qui réunissaient Pétula Clark, Sylvie Vartan, Jean Poiret et Sacha Distel !

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Note d’intention Olivier Desbordes | Benjamin Moreau

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La Vie Parisienne dans les années 60...
1960 : ce n’est pas simplement une idée pour actualiser, c’est la mise en parallèle de deux époques. Deux formidables poussées de technologies et de sciences, deux grands moments de développement. Et une euphorie qui traverse toute la société...
En 1866, la Ville-Monde Paris se voit métamorphosée par le Baron Haussmann... Cent ans après, Paris connaîtra une nouvelle mue avec d’autres grands travaux : l’automobile et la modernité doivent se faire une place...
Avec cette Vie Parisienne dans les années 60, on retrouve finalement l’actualité de cette Belle-Epoque. Un imaginaire collectif, des mythologies qui se croisent et parfois se superposent, toujours dans l’ivresse, la frénésie et le vertige !
Le foisonnement des situations burlesques du livret et le surréalisme des imbroglios nous ont amené à choisir comme lieu théâtral un studio de tournage : celui d’une émission de télévision comme Dim dam dom, ou plus tard, N° 1.
Car avec les années 60, la Ville-Monde s’est déplacée : la télévision commence son entrée dans les foyers et Warhol prophétise son quart d’heure de célébrité pour chacun*... Le Baron ne veut plus seulement de Paris, il veut l’étape suivante, il veut son quart d’heure ! Et il se projette follement dans le petit écran, et nous avec lui !...
Nous avons convenu de faire un arrangement musical qui tout en respectant les mélodies originales, restitue un son de cette époque télévisuel (avec cet esprit parodique, qui est déjà dans l’original). Le référentiel étant plus actuel, plus repérable... tout comme les chorégraphies qui feront aussi références à cette époque Yéyé !
Et nous penserons à cet esprit théâtral qui souffle sur cette pièce, avec Labiche pas loin (et avec les surréalistes juste après lui...) : ce n’est sans doute pas par hasard qu’au milieu de l’année 1967 Jean Louis Barrault et sa troupe s’emparèrent de cette pièce de théâtre musicale pour en faire un de leur plus grand succès ...

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